Argumentaire Brigitte Barèges
ARGUMENTAIRE Le conseil régional a fait beaucoup pour la région et a un bon
bilan : FAUX. Citez une action importante et d’envergure menée par le
président socialiste depuis 12 ans qu’il gère notre région. Aucun projet
majeur ne vient à l’esprit. Le président socialiste n’aura laissé aucune
trace, aucune référence dans l’histoire de notre région; son action se résume
à du saupoudrage dans des domaines diffus et à l’absence de décision courageuse
sur des sujets d’importance (transports par exemple). Les 7000 projets revendiqués dans son bilan régional sont
essentiellement des « mesurettes » qui alimentent grand nombre de
micro-organismes dont il est quasiment impossible d’évaluer les résultats. Le conseil régional a fait beaucoup pour les lycées : FAUX. Le conseil régional socialiste a créé 9 lycées sur toute la
région en 12 ans, soit moins d’un par an et même pas un par
département ! Le Président sortant du conseil régional est un bon gestionnaire :
FAUX. Les impôts ont explosé depuis 2004 : + 30% pour la taxe sur le foncier
bâti
+ 32% pour la taxe
professionnelle. La région a construit le lycée Gallieni à Toulouse. Le coût
moyen d’un lycée est d’environ 30 millions d’euros. Gallieni aura coûté 90
millions d’euros car les dépenses n’ont pas été maîtrisées. Avec un
investissement identique, on aurait pu construire 2 lycées supplémentaires.
Un exemple de bonne gestion ? L’agence Midi Pyrénées Innovation,
association financée par le conseil régional et l’état et sensée
accompagner les entreprises, a un budget de fonctionnement annuel d’
1,2 millions d’euros pour distribuer à peine… 400 000 euros par an
à certaines entreprises ! Un exemple de bonne gestion ? Non, la
preuve d’une fuite en avant et du gaspillage des deniers publics. La région a fait beaucoup pour les entreprises, l’économie
et l’emploi : FAUX. Midi Pyrénées se situe à peine au 11ème rang des
régions industrielles. Le développement économique, compétence majeure de la région ne
représente que 2,65% du budget ! Avec Midi Pyrénées Innovation et plus de 20 salariés qui y
travaillent, la région n’a financé que 500 entreprises en 6 ans, soit moins
de 100 par an. C'est-à-dire 2 contrats par semaine ! Ridicule quand on
sait que la Haute-Garonne compte 38 000 entreprises (PME ou PMI) dont
33 000 de moins de 50 salariés nécessitant un effort d’accompagnement
significatif. Sur le bilan économique sortant : il
est écrit « la Région a établi des contrats avec 612 PME/PMI sous
condition de non délocalisation ». 612 contrats en 6 ans, cela en
fait 100/an alors qu’il existe pour le seul département de Haute-Garonne 38
000 entreprises dont 33 000 PME de moins de 50 salariés et les entreprises
sous-traitantes d’Airbus qui par hypothèse ne délocalisent pas. Il est
intéressant de mettre en balance ces 100 contrats signés par an avec les
coûts de fonctionnement de l’agence Midi-Pyrénées Innovation qui comporte au
moins 20 salariés. Sur l’emploi : bilan du président sortant : « La
Région finance 1 millier d’emploi en CDI pour 2230 associations et accompagne
1700 emplois en entreprises solidaires dans les services à la personne, le
sport, la culture, l’environnement ! ». Nous avons la faiblesse de
penser que ce sont les
PME qui créent les emplois et pas les associations, même si elles méritent
elles aussi d’être soutenues. Nous ne pouvons qu’être atterrés par ces chiffres. A titre de
comparaison Brigitte BAREGES, dans la ville qu’elle administre, a pu
accompagner et promouvoir 400 entreprises en 6 ans, générant ainsi plus de
4000 emplois. La région a fait beaucoup pour les transports : FAUX. Depuis que le président socialiste est à la tête de la Région,
la situation s’est dégradée car il n’a pris aucune décision courageuse. Sa
seule action se résume au financement d’études mais sans résultat et sans
projet ! C’est le cas pour le TGV, pour le 2ème aéroport
et pour le grand contournement. Les toulousains qui subissent les bouchons sur le périphérique
matins et soirs le savent parfaitement. D’ailleurs, n’y avait-il pas moins de
bouchons il y a 12 ans ? Si la circulation est si souvent saturée, c’est
que la région n’a pas fait son travail (les transports, compétence régionale
majeure). L’axe principal de la politique du Président socialiste est en
réalité la communication : VRAI. Le Président socialiste communique de façon excessive pour
donner le sentiment de l’action. Peu d’actions, beaucoup de communication !!! Les frais de communication sous la présidence socialiste ont en
effet augmenté de 1,15 millions d’euros. Une augmentation plus que
significative coûtant très cher aux contribuables : 5 millions d’euros par an !
Il va
même jusqu’à proposer des investissements très faibles et mettre à son actif
la réalisation de certaines infrastructures, trompant ainsi les
Midi-Pyrénéens. Ex : Ce fût par exemple le cas
avec la salle omnisport de Montauban qui représente un investissement
total de 4 millions d’euros et pour laquelle la région a contribué à hauteur
de 12% seulement. En matière de politique d’affichage on peut citer également - en Ariège,
création d’une ZAE, coût 1 million d’euros, la Région n’a donné que 35000 d’euros
ce qui a obligé l’Etat à financer 400 000 euros de plus, - exemple aussi
dans l’Aveyron, la mise en place d’une fibre optique le long de l’autoroute A75
reliant Rodez à Paris financée par plusieurs régions comme
Languedoc-Roussillon et l’Auvergne, l’Etat bien sûr. La Région
Midi-Pyrénées, quant à elle, a refusé de s’associer à ce projet, ce qui
nous démontre son peu d’implication dans le développement du numérique. - Mieux encore dans le Lot ont été
créées les subventions rétroactives, c’est-à-dire le
financement par la Région de travaux déjà réalisés après le changement de
municipalité au profit des socialistes bien sûr. |
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