Editorial n°1
Tendre la main…
Je suis dégoûté de la tournure qu’a pris le SOCIAL en France et de son instrumentalisation.
J’ai un profond respect envers celles et ceux qui donnent la main au plus faible. Cette action de générosité altruiste donne toute sa dimension à l’Espèce Humaine et pour moi elle démontre que notre chair mortelle est portée par une essence divine.
Hélas cette générosité est devenue l’objet d’un commerce, je pense à certaines associations caritatives, humanitaires…, je pense à certains syndicats d’étudiants, d’ouvriers… . Ils abusent de notre charité pour s’enrichir. Nous avons tous connaissance de ces détournements d’argent, heureusement, la justice est là qui veille et punit les indélicats.
Mais ces enrichissements ne sont pas forcément financiers. Des personnes malveillantes s’infiltrent dans les associations, les syndicats et autres, afin de profiter de cette position naturellement prépondérante ! Leur stratégie est bien connue. Une fois en place,
quand tout est totalement noyauté, ils désinforment et injectent leurs idéaux. Ils sont formés à ces pratiques qui ressemblent à un lavage de cerveaux. Ce mode de propagande est organisé par les militants de gauche et autres extrémistes. Et là où il n’y a pas d’associations, ils savent en créer une. On prétexte une aide, une protection de l’environnement ou autre, le sujet n’est pas important, on vous fait peur afin de vous approcher et après ils vous imposent leurs idées. On vous manipule, on vous pousse à manifester non plus pour vos idées, mais pour les leurs, vous êtes instrumentalisés. Soyons vigilants afin de ne pas tomber dans ces piéges. Le travail d’assainissement du paysage syndical Français que notre gouvernement met en place était impératif pour assainir certaines pratiques discutables.
L’usage à tout va du Social en France me dégoûte, et je suis triste de la tournure qu’il a pris.
Heureusement tout n’est pas corrompu, tout n’est pas perdu, on peut citer notamment au delà de certaines associations caritatives, les associations Catholiques qui œuvrent sans arrières pensées.
Pour ma part quand je veux aider un tiers, quand je dois organiser une action d’aide et même dans mes discours politiques, je ne parle plus du mot social, il est pour moi malsain. Je le remplace par le terme Fraternel.
Etre Fraternel a une dimension plus noble. Etre Fraternel implique que l’on considère comme un frère celui qu’on aide. La notion corrompue du social évoque une hiérarchisation et l’asservissement de l’autre. On maintient le peuple dans la précarité afin que la main qui donne soit celle qui commande. Je considère le RMI comme étant un outil socialiste de manipulation. Le RSA est Fraternel, il ne donne rien, il apprend l’autonomie financière, et donc l’autonomie intellectuelle.
Je milite et fais un travail de lobbying afin de faire partager ces idées Je m’efforce aussi que, à l’instar des syndicats, notre gouvernement réfléchisse a assainir le paysage associatif Français.
Savoir reconnaître son frère en l’autre…
Mon idéal
JL.Cesses